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Thursday, August 27, 2015

Quebec view

Harper mise sur la peur et l’insécurité de l’électorat


De passage dimanche à Saint-Hyacinthe, en Montérégie, Stephen Harper a décidé de miser sur l’insécurité pour convaincre l’électorat québécois qui semble réfractaire aux idées et au programme de son parti.

Comme il l’avait fait plus tôt à Rockland, dans l’est de l’Ontario, où il avait évoqué la crise financière en Chine, la dégringolade des prix du pétrole et l’instabilité en Europe, le chef conservateur a tracé un sombre et inquiétant portrait de la situation économique mondiale. Mais en sol québécois, il a aussi fait allusion à la menace représentée par la mouvance djihadiste.

Après avoir fait état des pays aux prises avec une « dangereuse spirale de dépenses et de taxes », avec des « coupes radicales » dans les services à la population et à ceux qui ont besoin de l’aide financière des pays voisins, il a soutenu que la gestion « prudente et rigoureuse des conservateurs » menait le Canada « droit dans la bonne direction ».

Après avoir louangé son gouvernement pour avoir conclu plus d’ententes commerciales que tous les autres gouvernements précédents, M. Harper a soutenu qu’il avait « toujours défendu les programmes de gestion de l’offre [et qu’il] continuera à le faire. »

Il s’est ouvertement moqué du chef libéral Justin Trudeau, en répétant à maintes reprises son seul prénom, et a reproché au chef néodémocrate Thomas Mulcair son idéologie « de gauche ». Pour lui, voter pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) équivaut à acheter un billet de loterie.

« L’avenir de vos enfants n’est pas un billet de loterie. Quand on perd au 6/49, on n’a qu’à jeter son billet. Mais quand un pays perd sa crédibilité économique... », a avancé M. Harper.

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